Luxe, calme et volupté
Vous incarnerez un jeune urbaniste de renommée mondiale et sollicité pour élaborer deux villes différentes en même temps.
Pour des projets d’une telle importance, vous vous fiez à l’expertise d’un autre architecte avec qui vous allez élaborer et exécuter vos plans grandioses.
Vous aurez trois tours et sept tours de jeux pour pouvoir proposer les meilleurs agencements possibles et remporter la victoire.
DE QUI DE QUOI :
- Par Ben Rosset, Matthew O’Malley, Morten Monrad Pedersen
- Illustré par Beth Sobel
- Édité par Stonemaier Games
- Année de parution : 2015
- Nombre de joueurs : 1 – 7
- A partir de 9 ans
- Temps de jeux : 30 à 60 min
TROIS PETITS TOURS ET PUIS VOILÀ :
Il faut prendre connaissance de la manière dont on marque des points avant de commencer à jouer afin de savoir quelles sont les options les plus judicieuses selon votre main de tuiles. Il y a aussi des cartes qui récapitule le scoring (à conserver durant la partie).
Premier tour : Chaque joueur pioche 7 tuiles « carrés », en sélectionne deux, en pose une à droite et une à gauche, les révèle. Là, une phase de négociations s’engage quant au choix de la pause (en haut, à droite, en bas, à gauche…). Puis chacun draft (fait passer) ses tuiles restantes à son voisin de droite. On recommence deux fois l’opération et on défausse la dernière tuile.
Deuxième tour : Chaque joueur pioche 3 tuiles « rectangulaires », en sélectionne deux, en pose une à droite et une à gauche, les révèle et là on recommence la phase de négociations sur le choix de la pause (en haut, à droite, en bas, à gauche…) et enfin on défausse la troisième tuile.
Dernier tour : On refait la même démarche qu’au premier tour en draftant à droite cette fois-ci.
En faisant cela, on aura construit deux villes composées de seize parcelles (4 carrés x 4 carrés), une avec son voisin de droite, une seconde avec son voisin de gauche.
SENSATION DE JEU :
Il y a peu de mise en place à ce jeu, ce qui permet de jouer rapidement après l’ouverture de la boîte.
Ce n’est pas un jeu proprement immersif, il est très mécanique. À côté de cela, il a un aspect plaisant, il est calme, reposant.
Il se prend en main en quelques minutes, même si une partie zéro est, comme souvent, nécessaire pour l’appréhender.
Il est semi-coopératif donc le dialogue est primordial. C’est ce qui rend ce jeu atypique et intéressant: on n’est pas seul devant un casse-tête, nous sommes en équipe face au même casse-tête ce qui induit réflexions et compromis.
Cerise sur le gâteau le Between Two Cities nous force à ne pas privilégier une ville plus qu’un autre car le meilleur des deux scores réalisés est retiré. Donc chaque joueur doit obligatoirement optimiser ses deux cités pour avoir le plus de chances de remporter la victoire.
IN THE BOX :
- 108 tuiles bâtiments simples
- 24 tuiles bâtiment doubles
- 14 jetons ville
- 1 plateau de score
- 1 livret de règles
- 7 cartes de référence
- 15 cartes de placement aléatoire
COMPÉTENCES :
À Between Two Cities on travaille :
La communication : pilier de ce jeu. Comme dit plus haut, la communication est le moteur des parties, envisager, calculer, négocier, se projeter, dans tous les cas: il faut parler.
La perspective : il faut savoir anticiper les espaces disponibles et garder les places nécessaires à l’optimisation des points. Il faut aussi prendre en compte que les tuiles dépassants du carré de 4×4 sont simplement retirées ce qui entraine fatalement des pertes de points.
La dualité : que faire quand une tuile que l’on possède peut-être posée soit dans sa ville de droite, soit dans sa ville de gauche ? Choisir : c’est renoncer et on ne peut pas choisir de privilégier une cité plus que l’autre au risque de se mettre en difficulté.
L’anticipation : Tout comme la communication, anticiper est important car la phase de discussion entraine forcément un calcul des meilleures options de jeu et des bonnes stratégies afin de pouvoir maximiser son score.
Le draft : C’est le fait de choisir des cartes, ou dans notre situation des tuiles, parmi un groupe que nous possédons et de donner ce que nous ne choisissons pas à notre voisin de droite ou de gauche. Ce qui représente un avantage certain car si nous ne savons pas ce que nous allons recevoir, nous savons ce que nous donnons et donc nous pouvons influencer un futur choix de notre co-équipier en laissant la tuile opportune pour notre ville.
EXTENSIONS & AUTRES VERSIONS :
Between Two Cities : Capitals
Cette extension élargit le jeu de base en ajoutant plusieurs nouveaux défis : paysages, districts et tuiles de construction civique. Elle inclut :
– Les plateaux de paysage qui donnent à chaque ville une disposition unique pour construire sur et autour.
– Les districts qui donnent aux joueurs un bonus majoritaire pour la connexion de types spécifiques de tuiles.
– Les tuiles de construction civiques qui sont un nouveau type de carreaux de construction.
[…] BETWEEN 2 CITIES […]